jeudi 29 juillet 2010

Irrésistible

Victor Laforge... il connaît la vraie tourtière
© Photo Andére-Anne Lachaine


Happée par le Fjord, je passe en coup de vent à la Maison Heureuse et consacre donc peu de temps à naviguer sur Internet.  Mais je n'ai pas pu résister au désir de partager ce moment de vie, vécu mardi soir à la Maison de Laforge de Sainte-Rose-du-Nord, en compagnie de ma petite famille. Famille élargie qui a été témoin de l'appétit de Victor, 15 mois, qui découvrait la VRAIE tourtière - réalisation conjointe de son Papili et sa Mamieke - à laquelle il a rendu hommage à cinq reprises avec des miamhummmmm sans équivoque.

Sa maman en témoigne ici avec photo et petit film.

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jeudi 15 juillet 2010

Le Vatican incapable de reconnaître l'égalité entre hommes et femmes

Dôme du Vatican
Maison mère de pensée sexiste

Lu dans La Presse ce matin

Ordonner une femme, un «délit grave» pour le Vatican

Toute «tentative d'ordonner une femme» constitue «un délit grave contre la foi», affirme le Vatican dans un document présenté jeudi à la presse, qui durcit par ailleurs les règles contre la pédophilie au sein du clergé.

Dans ce document baptisé «normes sur les délits les plus graves», le Vatican a mis à jour ses règles vis à vis des sacrements. Ainsi, la tentative d'ordination de femmes, qui entraîne déjà l'excommunication automatique, figure parmi les délits les plus «graves» qui seront traités par la Congrégation pour la doctrine de la Foi.

Parmi les autres délits contre la foi, le père Federico Lombardi cite «l'hérésie, l'apostasie et le schisme». Par contre les actes pédophiles ne seraient que des offenses «à la morale». Moi, je crois qu'il s'agit des crimes graves contre la personne, encore plus odieux parce qu'il s'agit de crimes contre des enfants sans défense. Bon!  Le Vatican prévoit tout de même des sanctions plus sévères, mais l'épée de Damocles ne pointera pas au-delà de 20 ans après le 18e anniversaire de la victime. Après il y aura prescription.

Pas d'excommunication pour les pédophiles. Cette sanction menace surtout ceux qui oseraient ordonner des femmes. La prêtrise est une fonction exclusivement réservée aux hommes sous prétexte qu'il y a 2000 ans le fils de Marie n'aurait choisi que des hommes comme apôtres. Il y a 2000 ans, les apôtres, dont leur chef,  ne vivaient pas non plus dans l'opulence d'un palais gorgé de richesses. Si l'exemple du passé fait force de loi, il devrait l'être en tout. 

J'ai de la difficulté à comprendre que l'on puisse vouloir être prêtresse pour toute église à ce point misogyne, mais je comprends encore moins que nous tolérions le sexisme institutionnalisé, sous prétexte religieux qui plus est, alors que nous revendiquons la reconnaissance d'un principe « sacré » de notre évolution humaine, à savoir que Tous les humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.

Ras-le-bol des croyances qui enseignent le contraire.


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jeudi 1 juillet 2010

Non à ce Canada-là




En octobre 1970, au Québec, il y avait eu des arrestations arbitraires dans un contexte orageux provoqué par un double enlèvement d'hommes politiques. C'était déjà scandaleux autant que maladroit.

En juin 2010, à Toronto, ville d'un pays qui se dit démocratique, au cours de manifestations prévues et organisées à l'occasion de la rencontre du G-20, il y a eu des arrestations arbitraires en réaction à des actes de vandalismes perpétrés par une minorité de personnes qui se sont glissées parmi les manifestants. Des arrestations, non pas sur le lieu de la manifestation, mais en pleine nuit dans un dortoir où des représentants d'organismes tout à fait légitimes se reposaient. Le récit de ces trois jours en cellule est horrifiant: privés de nourriture, privés de médicaments essentiels, privés d'intimité pour les besoins naturels, encagés sur un sol de béton froid, avec fouilles au corps en public sans aucun respect pour l'intimité et l'intégrité physique des femmes, avec cris, insultes, crachats et propos francophobes, voilà le Canada du G-20. 

Deux millions de dollars pour un faux lac afin d'épater les représentants de la presse internationale! Mais c'est ce témoignage audio-visuel qu'il faut leur montrer... car cela est le visage de ce pays d'aujourd'hui. Un pays où je ne me reconnais pas. Si c'est cela le Canada, je ne peux que lui dire NON. 

Ce 1er juillet 2010, j'ai l'âme à l'orage.

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«La répression de « l’État policier à un milliard » de Toronto a montré que les libertés civiles peuvent être suspendues à volonté. Elles ont été officiellement suspendues dans les 5 mètres entourant la cage d’acier du G20, mais, officieusement, partout ailleurs. L’État policier du G20 de Stephen Harper a vu des arrestations arbitraires, des passages à tabac, des perquisitions et saisies (y compris un parapluie confisqué hier, aujourd’hui surnommé « le parapluie à un milliard de dollars »).» À lire ici.

Des témoignages ici,   ici 

Sur les nombreuses tables du quartier général de la police de Toronto, on pouvait voir des masques à gaz, une scie mécanique, des bâtons de baseball, des menottes, des cannes de peinture, des balles de golf et des dizaines d’autres objets. Certains paraissaient plus inoffensifs toutefois, comme des casques de vélos, des balles de tennis et des lunettes de soleil...
Debout devant les objets, Bill Blair a soutenu qu’il s’agit là de «preuves» de l’étendue «de la conspiration criminelle» projetée par les bandits qui ont infiltré les manifestants. «Ces personnes sont venues pour attaquer notre ville. Ils sont venus pour attaquer le sommet. Ils sont venus pour commettre des crimes et rendre coupables les gens de Toronto», a-t-il dit.»  À lire ici
«L’Association Canadienne des libertés civiles a déjà envoyé une lettre au ministre Ontarien de la sécurité publique, tandis qu’Amnistie International a émis un communiqué pour critiquer la perte du droit d’assemblée pacifique.
Il va sans dire qu’il s’agit d’un autre exemple du glissement déplorable qui s’opère au Canada concernant nos libertés civiles, dont, entre autres, l’érosion du droit d’accès à l’information du Gouvernement fédéral et les poursuites baîllon.» À lire ici

G 20: la police aurait utilisé des agents provocateurs.
 Les demandes d'enquête publique se font plus pressantes


Le président du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier, David Coles, qui a contribué à lever le voile sur la stratégie de la Sûreté du Québec à Montebello (on le voyait dans une vidéo confronter un agent infiltré au visage voilé qui tenait une roche dans sa main), était aussi à Toronto pour le G20. Il affirme ne pas avoir de preuves aussi concrètes qu'à Montebello, mais que les capsules sur Internet sont «troublantes». «Ça ressemble beaucoup au modus operandi de la police dans les derniers grands rassemblements», a-t-il dit au Devoir hier.»
À lire ici

   
Texte de Jean François Bissonnette. Le Devoir 10-07-03 
«Toronto a été le lieu de mise en scène d'une violence essentiellement symbolique, mais sans langage, où le «pétage» de vitrines et les coups de matraque sont venus rappeler rituellement qu'il existe dans cette société des conflits insolubles et explosifs, beaucoup plus profonds que ne le laisse croire le petit nombre des casseurs, des conflits inconscients que n'effacent pas l'autocongratulation des élites, leurs beaux discours et leurs lacs artificiels.» À lire ici