samedi 29 septembre 2007

La beauté du monde



J’ai pris dans mes bras ma petite Élika, émue par cet abandon paisible dans son sommeil.

Je l’ai longuement regardée dormir.

Je voyais toute la beauté du monde.

D’instinct, j’ai féminisé les mots de cette berceuse que je chantais à mon fils Ariel:

Sous ses paupières palpite un rêve
Où elle chevauche un blanc coursier
Et au sourire qu’elle a aux lèvres
Je la devine avec les fées

Pendant que dort Élika contre moi, je porte l’avenir du monde.

1 commentaire:

  1. Oui, c'est la beauté du monde. Comme c'est bien dit. Comme elle est belle!

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